En régime démocratique, la société civile est légitimement en droit d’attendre que les institutions politiques s’attèlent à la résolution des problèmes publics. Et ce, au bénéfice du plus grand nombre. Or, l’analyse de la question du logement populaire à Rome offre le spectacle désagréable, d’une situation inverse.
LA BANDE ANNONCE DU FILM (version originale S.Titrée fr
Des institutions tournent à vide. Ou plus exactement, elles agissent au bénéfice de minorités, qui organisent la pénurie pour leur seul profit : promoteurs, fonds immobiliers, banques d’affaires…
La société civile se retrouve ainsi confrontée à la double obligation de combler le vide laissé par les institutions, mais également d’inventer les réponses susceptibles d’inverser la logique de pénurie, organisée par un marché devenu total.
Face à la pénurie de logements abordables organisée à dessein par les acteurs du marché, le mouvement coopératif Romain se montre dynamique, foisonnant et agit à la manière d’un révélateur. Pour le dire autrement, la société civile organisée en coopératives réussit là où les institutions publiques et le marché échouent : production de logements coopératifs pour étudiants, pour jeunes précaires, pour classes moyennes victimes d’expulsion, pour migrants et demandeurs d’asile etc…
Agissements prédateurs d’un côté. Esprit artisan de l’autre. YM
L’Équipe du film :
Yann Maury. Écriture & Réalisation & Photographie
Jean Pierre Ceï. Tournage & Montage & Effets spéciaux
Serena Olcuire & Jade Seguin. Interprétariat & Traductions
Affiche du fim. Ganaëlle. En Traits Libres. Montpellier
Voix Interludes. Zelda Hadener. En Traits Libres. Montpellier
Tournage du film réalisé à Rome en Mai 2015 et Septembre 2017
“Il Predatore E l’Artigiano. C’era una volta a Roma” (Versione Italiana)
In regime democratico, la società civile ha il diritto di aspettarsi che le istituzioni politiche si adoperino per la risoluzione di problemi di pubblico interesse, e ciò a beneficio del maggior numero possibile di cittadini.
L’analisi della questione abitativa a Roma offre invece lo sgradevole spettacolo della situazione opposta. Le istituzioni pubbliche girano a vuoto. O meglio, agiscono a beneficio di minoranze attivisti, che gestiscono la scarsità per il proprio profitto: promotori, fondi immobiliari, banche d’affari…
La società civile si trova così ad affrontare il doppio compito di colmare il vuoto lasciato dalle istituzioni e, allo stesso tempo, di formulare risposte in grado di capovolgere la logica della scarsità, imposta da un mercato divenuto totale.
Di fronte alla scarsità di alloggi accessibili, intenzionalmente organizzata dagli attori del mercato, il movimento per il diritto all’abitare romano si mostra dinamico, prolifico e si comporta come un rivelatore. In altre parole, la società civile organizzata in cooperative riesce là dove le istituzioni pubbliche e il mercato falliscono: la produzione di alloggi per studenti, giovani precari, classi medie vittime di sfratto, migranti e richiedenti asilo ecc… Comportamenti predatori per un lato. Spirito artigiano dall’altro.
YM
Photographies Yann Maury. Rome. Mai 2015 & Novembre 2017
CHAIRECOOP. 8 Février 2019.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
chairecoop (8 février 2019). Mise en ligne du film “Le prédateur et l’Artisan. Il était une fois à Rome”. CHAIRECOOP. Consulté le 12 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/mmsx